Pour moi, le Mur de Berlin (le lieu et le tracé de 160 km, pas le béton) est une cicatrice glorieuse, parce qu'elle marque la disparition d'une barrière.
Et les Berlinois, récents ou anciens, portent leur part de cicatrice. Celle de blessures liées ou non au mur, mais que celui-ci semble rendre un peu plus supportables.
21 septembre 2017 - Surface - Mur de Berlin / Allemagne - Première intervention à la feuille d'or sur une "cicatrice" du mur, juste en dessous d'un trou qui laisse entrevoir l'Ouest.
23 septembre 2017 - Espace - Deuxième intervention, là où aucune construction ne marque l'existence du mur, les cicatrices d'un bouleau porteront celles de la séparation.
26 septembre 2017 - Ligne - Troisième intervention sur la double ligne de pavés qui marque le tracé du mur à certains endroits.
1-8 juillet 2018, Berlin - Ajout d'un nouveau Kintsugi en remplacement de celui du 26/9/2017, les deux autres se portent bien.
Nouvelle série "Kintsugi on the Berlin Wall" avec des modèles. Et quand le mur n'est plus là, la mémoire l'est encore. Le corps du modèle devient le support symbolique du Kintsugi à poser sur le Mur.
Namur, juillet 2018 - Trois photos du mur de Berlin installées dans la "Cité artistique éphémère de Namur" avant la destruction du bâtiment.
Intégration dans l'espace avec de la peinture en bombe.
Ajout d'un nuage d'éphémères par l'artiste plasticienne Françoise Laporte
Berlin, 2019 - Travail avec des modèles sur les idées de "Border" (la frontière, la ligne, le trait) et "Frontier" (LA Frontière, l'espace de découverte de soi et des autres, la feuille d'or)
A retrouver dans le livre "A la limite"
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